Si l`on commençait par le début !
Salut à tous,
Cet engouement pour tout ce qui touche la nature et les plantes en particulier, incluant les animaux, était semble-t-il inné dès ma naissance car aussi loin que je me rappelle, le désir de tout connaître dans ces merveilleux domaines me venait spontanément et facilement, m`imprégnant avec bonheur dans ce monde fascinant et constamment en évolution.
À l`âge de 7 ans, mes parents aménagèrent dans un tout nouveau quatier de la ville d`Arvida ouvert par les autorités d`Alcan, un immense complexe industriel axé sur la fabrication d`aluminium primaire., et le printemps suivant, tous les arrière-terrains de deux rues, dont la nôtre, formant un genre d`enceinte furent labourés et hersés, et un sac d`engrais chimique fut distribué à chaque locataire afin de s`en servir pour l`élaboration d`un premier jardin, genre communautaire, car il ne faut pas oublier que nous étions toujours dans la période infernale de la deuxième guerre mondiale, avec ses contraintes et restrictuions alimentaires multiples.
Comme mon père ne semblait pas avoir une attirance particulière pour la culture maraîchère, vous pouvez vous imaginer sans doute que je ne me fis pas prier bien longtemps pour plonger rapidement et avec grand plaisir mes mains dans cette terre vierge, et la fasçonner à ma manière, binant, semant, arrosant, sarclant au besoin, et ma foi, les résultats furent à la hauteur de ceux des nombreux voisins, et bien fier de voir émerger les premiers légumes , et plutard, récoltés. Et pendant les quelques années qui suivirent à cet endroit, je ne manquais pour rien au monde de ce merveilleux rendez-vous ¨terre-à=terre¨...
Dès que le sol se réchauffait suffisamment au printemps pour pouvoir y semer et transplanter sans risque de gels des légumes dit ¨chauds¨, l`un de mes oncles demeurant à la campagne tout proche venait régulièrement livrer la traite laitière à très bonne heure le matin à une laiterie du secteur, et en me préparant pour partir à l`école, ma bonne grand-mère maternelle, que j`adorais, m`envoyait quelques plants de tomates provenant de sa ¨couche chaude¨, et que mon oncle avait gentiment laissé tout près de la maison, et rapidement je me faisais un devoir de les repiquer dans le jardin le plus rapidement possible avant mon départ pour l`école, qui heureusement, était situé au bout de notre rue.
Que de beau souvenirs de cette période de ma toute jeunesse...
*^Photos : Celle du haut, le genre de nouvelles maisons de ce nouveau quartier où j`habitais.
Celle du bas, mon école au primaire, au bout de ma rue.
Pégé